S’améliorer en grammaire avec les vidéos interactives Pass’éducation

La grammaire est la deuxième partie qui constitue l’étude de la langue française. Un morceau tout aussi indispensable que la conjugaison pour permettre d’écrire un bon français. Vue, elle aussi, comme ennuyeuse et rébarbative, la grammaire souffre des mêmes a priori que sa copine conjugaison. Particulièrement auprès des enfants/ados qui n’en voient pas toujours l’utilité et l’intérêt. La leçon de grammaire traditionnelle a parfois (trop souvent) tendance à mettre en application des règles/des exceptions de manière répétitive et théorique. Elle est pourtant la base de la langue française.

Si l’on veut insister sur l’importance d’une écriture qualitative (tous troubles du langage oral/écrit écartés bien évidemment), il est indispensable de voir la grammaire comme une manière de comprendre la mécanique de chaque phrase et comment chaque pièce s’assemble ensuite à la manière d’un puzzle avec ses liens et ses impacts sur chaque mot.

Pour cela il est important pour l’enfant de s’entraîner « en situation » avec de vraies phrases comme pour la conjugaison. Des phrases qui lui permettent de réfléchir à leur construction, à la nature et à la fonction de chaque mot. Il est donc nécessaire que l’enfant puisse comprendre la subtile différence entre « nature » et « fonction » du mot. On fait ici la comparaison avec l’enfant lui-même ; Sa nature est d’être « lui » (un enfant) ; Sa fonction, elle, change selon la situation dans laquelle il est : par rapport à un frère ou une sœur, il est le « frère/sœur de », par rapport à ses parents, il est le « fils de », par rapport à un ami, il est le « copain de »… C’est souvent une comparaison qui leur est plus accessible pour saisir qu’un mot a sa nature propre (« petit » est un adjectif, peu importe où il sera placé dans la phrase, et de ce dont on parle, il reste un adjectif), mais que selon sa place dans la phrase, il pourra changer de fonction (il pourra être « épithète » ou « attribut »). Une fois cette distinction acquise, l’enfant pourra accéder à l’étape suivante : accorder les différents mots qui constituent sa phrase entre eux et en fonction des règles qui s’appliquent ;

La grammaire française : une règle ! beaucoup d’exceptions!

Une nouvelle fois, la langue française dans sa grande richesse comprend beaucoup de règles de grammaire, et (au moins) autant d’exceptions. Difficile pour l’enfant de tout assimiler et retenir sans pratiquer, sans réviser. Et pour cela, le fait de pouvoir s’entraîner régulièrement, réentendre ces règles, les relire, les visualiser sous différentes formes, va lui permettre de les intégrer plus simplement. Si l’exercice peut se faire de manière ludique c’est encore mieux. Il s’y intéressera d’autant plus et sera dans une posture probablement différente qui lui permet de s’ouvrir davantage à ce qu’il est en train d’apprendre. C’est tout l’intérêt des capsules vidéo proposées par pass’éducation pour les enfants de cycle 3 (CM1/CM2/6^ème) : https://www.pass-education.fr/ladjectif-et-ses-fonctions-utilisez-gratuitement-cette-video-pedagogique-interactive/

Des leçons en vidéos :

Des leçons courtes : (entre 3 et 5 minutes) pour se focaliser sur une notion de grammaire ; une seule notion à la fois pour garder l’attention de l’enfant et isoler la difficulté. Une manière de scinder les différents apprentissages/révisions pour que cela soit plus digeste mais aussi pour lui laisser le temps d’assimiler correctement chaque notion et éviter de se mélanger les pinceaux.
Des vidéos interactives : le nom de l’enfant est demandé et donc utilisé par le personnage présent sur la vidéo ; un bon moyen d’intégrer l’enfant à la vidéo et à l’inclure totalement dans son apprentissage ;

Une notion schématisée : on part de la notion objet de la leçon puis la leçon reprend étape par étape différents axes ; chaque point est expliqué à l’oral en même temps que les informations indispensables s’inscrivent sur l’écran sous la forme d’une carte mentale ;

Une leçon synthétisée : faire court c’est bien, mais faut-il encore que l’essentiel y soit ! Les vidéos condensent l’essentiel à connaître ; chaque notion y est définie simplement et reliée à la manière de l’analyser/l’identifier ;

On applique directement : après chaque étape de la leçon, l’enfant va pouvoir mettre ce qu’il vient d’apprendre/réviser en application ;

Une posture dynamique : le fait d’alterner explications/exercices, même sur 3 à 5 minutes de vidéo, permet à l’enfant d’être plus concentré ; il n’est pas dans une situation d’écoute longue à attendre ; il va passer de l’écoute à la pratique plusieurs fois pendant la vidéo.

Petit plus : la carte mentale de la leçon est disponible en téléchargement en fin de vidéo ; pratique pour les enfants qui ont du mal à synthétiser, ou qui ont du mal avec l’écrit. C’est déjà fait (et pour les familles en IEF, cela permet de garder une trace écrite de la leçon).

Dans les points qu’on pourrait dire « à améliorer » (histoire de chipoter un peu), je soulèverai que le débit de parole peut parfois être un peu « rapide » pour les enfants ayant un trouble du langage oral ou des soucis d’attention; dysphasie ici (+TDAH) donc difficultés de compréhension orale, il faut donc des fois du temps pour permettre à Antonin d’assimiler les informations qu’il entend ; reste que c’est l’avantage du format vidéo, on peut mettre en pause, revenir en arrière, réécouter… et on peut aussi ne faire qu’une étape de la vidéo chaque jour. C’est plus long, mais c’est là encore l’avantage de ce genre de support : pouvoir s’adapter à l’enfant ;

C’est pour moi un support vraiment intéressant à découvrir et utiliser pour changer des supports habituels, permettre à l’enfant d’entendre/voir une leçon d’une autre manière. D’autant plus que le format vidéo a souvent plus de succès auprès des enfants que du bachotage sur papier ; Le fait de « multiplier » (de manière raisonnable bien évidemment) les supports, permet d’éviter la monotonie, et de stimuler l’enfant de différentes manières : dans le cas présent, en faisant appel à ses capacités visuelles et auditives ; De quoi venir compléter leur programme hebdomadaire (belle découverte qui tombe à point nommé puisque je finalise la programmation 2023/2024).